Hammou Rahali n'est pas mort. Heureusement. La fausse nouvelle de son décès, presqu'immédiatement démentie, a son origine dans une confusion à l'hôpital de Marrakech suivie d'une trop grande hâte à la diffuser, due à la charge émotionnelle de la nouvelle (à laquelle nous regrettons d'avoir aussi succombé). Peut-être faut-il aussi évoquer la frustration née du fait que seules des informations dramatiques passent la rampe.
Gravement blessé et hospitalisé après avoir passé entre les mains des forces de police marocaines, le jeune Hammou Rahali, à l'instar de nombreux autres citoyens et citoyennes sahraoui-e-s maltraité-e-s lors des récents affrontements, n'avait pas fait la une des médias. De même la détention de 7 militants sahraouis des droits humains connus de longue date ne trouve guère l'écho médiatique qu'elle mérite.
Hammou Rahali est vivant, heureusement. Il se remet de ses blessures, se retrouvera en prison , bientôt, à la tristement célèbre Prison Noire d'El Ayoun en attendant d'être jugé sur des accusations fantaisistes ou sur la base d'aveux extorqués. Le lot quotidien des Sahraouis des territoires occupés par le Maroc qui ne baissent pas l'échine. Circulez , il n'y a rien à voir !
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Afortunadamente, Mohamed Rahali no ha muerto. La falsa noticia de su fallecimiento, desmentida inmediatamente después, tiene su origen en una confusión acaecida en el hospital de Marraquech seguida de un apuramiento por difundirla, lo que se debía a la carga emocional del evento; carga a la que sentimos haber sucumbido. También habría que evocar la frustración nacida del hecho de que únicamente las informaciones dramáticas logran cierto éxito.
Gravemente herido y hospitalizado tras haber pasado por las manos de las fuerzas policiales marroquíes, el joven Hammou Rahali, al igual que muchos otros ciudadan@s saharauis maltratad@s durante los últimos enfrentamientos, no había merecido aparecer en la primera página de los periódicos. De igual modo, la detención de siete militantes saharauis de Derechos Humanos bien conocidos desde hace tiempo, no encontró el eco mediático que se merece.
Afortunadamente, Hammou Rahali está vivo. Hammou Rahali se está recuperando de sus heridas y pronto retornará a la cárcel, a la tristemente célebre Cárcel Negra de El Aaiún ocupado en espera de ser juzgado bajo acusaciones caprichosas o en base a confesiones arrancadas bajo tortura. Este es el destino diario de los saharauis que no quieren doblar el espinazo en los Territorios Ocupados por Marruecos. ¡Circulen, circulen, aquí no hay nada que ver! [trad. LH]
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